SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DE LA JEUNESSE EN SEINE-SAINT-DENIS
Éléments de diagnostic et Dispositifs existants (77 pages)
O. Introduction A. Pourquoi réaliser un Schéma Départemental Jeunesse (SDJ) en Seine-Saint-Denis ? B. La méthodologie d’élaboration du Schéma Départemental Jeunesse
I. Favoriser l´insertion socio-professionnelle de tous les jeunes A. Favoriser la réussite éducative et scolaire B. Renforcer l´accompagnement et l´orientation personnalisés des jeunes sur l´insertion sociale et professionnelle C. Favoriser le développement de filières d´excellence et de filières pour les métiers en tension
II. Favoriser l´accès à l´information, aux services et aux ressources du territoire. A. Favoriser l´accès à l´information des jeunes de 11 à 29 ans B. Favoriser l’accès des jeunes à des ressources et services adaptés à leurs besoins, notamment en luttant contre le non-recours
III. Favoriser l´accompagnement à la citoyenneté et l´engagement dans la vie sociale A. Soutenir les projets d’engagement des jeunes B. Favoriser le développement d´espaces et d´activités adaptés aux besoins et aux pratiques des jeunes C. Soutenir la réflexion sur les rapports des jeunes et des institutions (administra-tions, école, police, médias, etc.) et promouvoir les actions visant à les améliorer
IV. Permettre la prise en compte globale du jeune par une coordination renforcée des acteurs du territoire A. Améliorer l’interconnaissance des politiques jeunesses afin de renforcer les collaborations existantes et d’en identifier de nouvelles B. Penser les modalités de la mise en réseau des acteurs des politiques Jeunesse et de l’articulation de leurs interventions
Idée 93 participe à la Dynamique "de la Convention aux Actes" lancée à l´occasion des trente ans de la Convention Internationale relative aux Droits de l´Enfant.
Pour en savoir plus, on pourra consulter :
- le texte intégral de la Convention Internationale relative aux Droits de l´Enfant en cliquant ici
- le livret "Droits de l´Enfant : Passons de la Convention aux Actes" soutenu par les 35 associations participant à titre individuel ou collectif à cette dynamique,en cliquant sur "Lire la suite..." ci-dessous
La Protection de l´Enfance Une politique inadaptée au temps présent Rapport public thématique de la Cour des Comptes
Synthèse
La protection de l’enfance concerne les politiques ou les mesures directement tournées vers les mineurs, tendant à prévenir ou suppléer une défaillance familiale, comme le prévoit l’article 375 du code civil.
Le nombre d’enfants ayant bénéficié d’une mesure de protection ne cesse de progresser. Il atteint 328 000 fin 20183, ce qui représente une hausse de 12,1 % entre 2009 et 2018. Les mineurs non accompagnés (MNA) expliquent un tiers de l’augmentation du nombre d’enfants concernés : pour la seule année 2019, ce sont ainsi près de 17 000 jeunes reconnus mineurs qui ont été orientés vers les services spécialisés en vue d’une prise en charge. Globalement, l’État et les départements ont consacré 8,4 Md€ à la politique d’aide sociale à l’enfance en 20184, dont 7,99 Md€ à la charge des départements, en progression pour les collectivités de 23,7% par rapport à 2009.
Cette politique fait l’objet d’une organisation complexe qui fait intervenir de multiples acteurs. Elle peut être assurée soit sous une forme administrative (sur décision du président du conseil départemental, avec l’accord des familles), soit sous une forme judiciaire (sur décision du juge des enfants se prononçant en matière civile). Dans les faits, le juge des enfants est à l’origine de 75 % des décisions de prise en charge. Cette politique est enfin mise en oeuvre très majoritairement par le secteur associatif gestionnaire des établissements et services sociaux et médicosociaux.
Plus de dix ans après la publication de son rapport public thématique de 2009, la Cour constate que près des trois quarts des recommandations n’ont toujours pas été mises en oeuvre, ou très partiellement, et que les ambitions du législateur, renouvelées par la loi de 2016 et visant à garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant, tardent à se concrétiser. L’adaptation des outils législatifs est particulièrement
Pour accéder au rapport (237 pages), cliquer ici
Pour accéder à la synthèse (17 pages), voir "Lire la suite..." ci-dessous
Tout le long du premier confinement au printemps 2020, les professionnels et administrateurs des associations n’ont cessé de se mobiliser pour maintenir la mission de protection de l’enfance en Seine-Saint-Denis, malgré les conséquences multiples engendrées par la COVID-19.
De nouvelles pratiques pour préserver les liens, éviter les mises en danger et la modification du cadre de fonctionnement des services ont ainsi été mises en œuvre prouvant encore une fois la capacité d’innovation des associations.
IDEE93 a souhaité mettre en valeur la parole des professionnels et a demandé à Anne Laure JOLY, ancienne directrice d’association adhérente, d’interviewer un panel représentatif de l’ensemble des professions et des associations.
Elle a procédé à 50 entretiens et rédigé une synthèse à partir de grands thèmes. Ces témoignages sont rassemblés dans un recueil « Confinés, entre contraintes et opportunités » que je vous invite à télécharger sur ce site (cliquer sur le bouton en haut à droite ou sur "Lire la suite.." ci-dessous) ou sur le site d´Anne-Laure Joly.
Premier objectif : faire connaitre et reconnaitre l´engagement des professionnels associatifs de la protection de l’enfance, qui ont assuré la continuité de leur mission auprès des enfants et des familles en prenant des risques et dans un silence public assourdissant.
Deuxième objectif : mettre en lumière les pratiques qu´ils ont inventées pour assurer un accompagnement et une présence dans des conditions contraintes et qui peuvent continuer d’être réfléchies en temps ordinaire, certaines ayant modifié la relation avec les enfants ou les familles.
Création d’un organisme national dans le champ de la protection de l’enfance
Corinne CHERUBINI – Christian DUBOSQ – Emilie MARQUIS SAMARI,
avec la participation d’Élise CONRATH
123 pages
La politique de protection de l’enfance garantit la prise en compte des besoins fondamentaux de chaque enfant.
La protection de l’enfance, politique décentralisée impliquant l’État, à la mise en oeuvre disparate
La conduite de cette politique pâtit de l’ambivalence et de l’enchevêtrement des responsabilités entre les conseils départementaux, chefs de file de cette politique décentralisée, et les services de l’État. La coordination et la mobilisation des partenariats locaux et des associations en sont un enjeu essentiel.
Aujourd’hui, des disparités importantes, y compris en matière d’adoption, existent entre les départements et donnent lieu régulièrement à l’interpellation des pouvoirs publics.
Au niveau national, plusieurs organismes (GIPED, AFA, CNAOP, CNPE), créés pour répondre à des problématiques spécifiques, ne permettent ni de susciter des synergies, ni de couvrir l’ensemble de la politique de l’enfance.
La stratégie nationale 2020-2022 de protection de l’enfance a souligné la nécessité de réformer cette gouvernance nationale pour gagner en cohérence et en lisibilité.
Un nouvel organisme national offrant un appui technique aux acteurs territoriaux
La mission recommande de créer, dans le respect de la décentralisation, un nouvel organisme apportant un soutien aux services des conseils départementaux et de l’État, ainsi qu’aux associations : élaboration de référentiels en matière de prévention, de diagnostic et de prise en charge, développement de la formation professionnelle continue, appui au contrôle, notamment.
Les 1000 jours sont le nom d’une politique publique ambitieuse, inédite, qui regarde en face l’origine des inégalités de destin et nous savons que ces inégalités se nouent avant même la naissance de l’enfant. Les 1000 premiers jours sont donc essentiels, pour son développement mais aussi pour la santé globale de l’adulte qu’il deviendra.
Information transmise par Michaël da Costa Conseiller technique Enfance et Santé à l´Uriopss-IdF
Le 21 septembre 2020 s’est tenue à Bobigny la conférence départementale petite enfance et parentalité au cours de laquelle a été signé le troisième schéma départemental 2020-2024 par la Préfète à l’égalité des chances, le Président de la C.A.F. de Seine Saint Denis et le Vice-Président du Conseil départemental chargé de l´Enfance et de la Famille, M. Molossi.
Le schéma 2020-2024 vise à développer l’offre d’accueil, réduire les inégalités sociales et soutenir les familles, notamment les femmes en situation d’insertion, en leur facilitant l’accès à un mode d’accueil. Il se divise en quatre axes :
Axe 1 : Agir pour le développement quantitatif et qualitatif de l’offre petite enfance et parentalité dans une logique de rééquilibrage territorial
Axe 2 : Enrichir l’offre dans une perspective d’investissement social et d’accueil pour toutes et tous
Axe 3 : Accompagner et outiller les acteurs, produire une ingénierie sociale petite enfance et parentalité
Axe 4 : Coordonner une communication efficace à destination des failles et des partenaires
Sur chacun de ces axes, un zoom sur une action spécifique a été présenté :
Axe 1 : la question du repérage / accompagnement coordonné des structures en difficulté (EAJE) : aides et accompagnement technique CAF et ADDAI.
Axe 2 : Valorisation de l’attractivité des métiers de la petite enfance : une rencontre le 24 novembre à Bobigny
Axe 3 : élaboration d’un évènement participatif autour de la parentalité au printemps 2021
Axe 4 : Actions de communication en direction des familles : PMI maintenues ouvertes pour répondre aux besoins des familles + accès vaccination et suivi enfants de -18 mois + contacts téléphoniques.
M. Molossi a insisté sur la nécessité d’une évaluation annuelle et concertée de l’avancée des actions identifiées par le schéma.
Pour information, une rencontre se tiendra le 24 novembre 2020 à Bobigny (pilotage CD-CAF93 – Région IDF) dans le cadre de la semaine régionale de valorisation des formations et des métiers du sanitaire, social et médico-social (23 au 28 novembre). [...]
Si vous souhaitez revoir la conférence, la captation vidéo et l’ensemble des documents sont disponibles ici.
Démarche de consensus sur les interventions de Protection de l´Enfance à domicile :
- Document préparatoire au débat public (10 pages)
- Programme du débat public du 11/10/2019 (5 pages)
- Chiffres clés (3 pages)
PRÉVENIR LES RUPTURES DANS LES PARCOURS EN PROTECTION DE L´ENFANCE
Avis du Conseil économique, social et environnemental
sur le rapport présenté par M. Antoine Dulin, rapporteur
au nom de la section des affaires sociales et de la santé
ADOLESCENTS EN SOUFFRANCE
Depuis ma nomination comme Défenseure des enfants je suis frappée par le nombre de courriers qui arrivent chaque jour et qui expriment la détresse d’enfants et d’adolescents dans différentes circonstances de leur vie : notamment à l’occasion des ruptures de liens affectifs générés par les séparations familiales, les placements mais également du fait de l’incertitude de leur situation administrative ou de celle de leurs parents.
Des adultes m’écrivent également pour me faire part de leurs inquiétudes, de leur isolement et de leur sentiment d’impuissance devant certaines décisions administratives ou judiciaires…
Des médecins, des travailleurs sociaux témoignent de leur côté de situations qui leur paraissent porter atteinte aux droits de l’enfant.
Certains courriers résonnent plus violemment que d’autres…