La place et le rôle des associations est singulière car elles se situent au cœur de la vie quotidienne des habitants dans un environnement politique, social, économique, financier, écologique en crise.
Le lien social se dégrade, les inégalités se creusent, le chômage et les discriminations touchent durement les personnes.
Les conditions d’exercice des responsabilités associatives deviennent complexes en raison des incertitudes qui pèsent sur le devenir des collectivités territoriales, de leurs compétences et de leurs moyens financiers ainsi que de l’alourdissement des normes notamment comptables, fiscales et des règlements.
Dans ce contexte, les associations travaillent au bien commun en contribuant, par leurs actions, au respect des droits fondamentaux de la personne humaine, dans une démarche de solidarité, de démocratie interne, de responsabilité, guidées par des principes de désintéressement et de coopération.
Les associations doivent donc être reconnues comme des acteurs légitimes contribuant à l’intérêt général, initiant des espaces d’engagement citoyen et d’innovation sociale, jouant un rôle de vigie, d’interpellation et d’alerte de la puissance publique.
L’indépendance des associations, la spécificité de leurs projets et de leurs modes d’intervention sont essentielles pour garantir la diversité des réponses aux besoins des habitants.
Pour cela, le dialogue avec les pouvoirs publics: l’Etat, les collectivités territoriales est essentielle pour leur reconnaissance en qualité de partenaire à part entière.
Tel est le sens de la signature de la charte de partenariat avec le Conseil général signée le 2 décembre 2013.
Des rencontres ont ainsi lieu régulièrement au niveau politique avec le Vice Président chargé de l'Enfance et de la Famille, voire avec le Président du Conseil Départemental ponctuellement, et au niveau administratif avec le directeur de l'enfance et de la famille.
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